Le conférencier a également mis l’accent sur les conséquences négatives de la migration irrégulière. A ce propos, il a parlé de départ massif des jeunes de nos zones rurales et surtout de l’abandon de l’école par des enfants qui aspirent à partir. Dr Bréma Ely Dicko a aussi révélé que la migration clandestine est un voyage extrêmement dangereux. Par exemple, la traversée par la mer est des plus périlleuses pour les migrants. Les passeurs n’utilisent que des embarcations de fortune qui chavirent en faisant des victimes considérables.
Pour Dr Dicko, les candidats à la migration, une fois qu’ils ont traversé le désert et la mer, doivent s’attendre parfois à une certaine hostilité de la part des populations des pays d’accueil qui n’apprécient pas la présence des étrangers. Les migrants subissent également des tortures dans des pays de transit. « Les images de tortures et de vente aux enchères de migrants par des passeurs libyens ont fait le tour du monde et ont choqué plus d’un ressortissant africain », a-t-il rappelé.
Le conférencier pense qu’il y a désormais des alternatives à la migration irrégulière. A ce propos, il a signalé qu’il y a plusieurs bourses disponibles pour les étudiants africains. « Il suffit de consulter les sites : https //www.topuniversities.com/student-info/scholarship-advice/international-scholarships-african-students pour recueillir toutes les informations utiles », a-t-il précisé.
Enfin, le coordinateur du « Projet Migrant » a lancé un message à l’endroit des futurs candidats à la migration : « partir est un droit, mais lorsque les gens doivent partir, ils doivent s’assurer de remplir les formalités du pays d’accueil. Au préalable, ils peuvent s’informer sur les opportunités d’emploi local. Ils peuvent tenter d’autres destinations qui ne sont pas forcément européennes ».
Siné S. TRAORÉ
Source : L’ESSOR