Les expulsions des migrants continuent en Algérie et en Libye. Parmi ces expulsés figurent des femmes et des enfants. Selon l’Organisation internationale pour les migrants (OIM), certains ont été interceptés lorsqu’ils traversaient le Niger pour l’Algérie. « Un autre type de saisie, est quand les migrants sont en Algérie depuis longtemps, ils sont identifiés dans les chantiers ou leurs lieux de travail. Ils n’ont pas de document, ni de visas pour rester en Algérie. Avec ces justifications, ils sont pris pour arriver soit à la frontière, soit à une vingtaine de kilomètre de la frontière », explique Giuseppe Loprete, membre de l’organisation internationale pour les migrants.
D’autres migrants en Libye, qui par leurs moyens ont payé les passeurs, ont été aussi surpris par la police. Une situation très difficile précise l’OIM. Selon ses responsables, ces migrants parlent d’abus, de violences. « Ils sont en détresse, traumatisés, la situation semble vraiment difficile en ce moment à la frontière », ajoute Giuseppe Loprete de l’OIM.
3 000 personnes ont été secourues par l’Organisation internationale pour les migrants dans le désert depuis le début de l’année. Face à cette situation, elle mène régulièrement des opérations de sauvetage aux frontières sud de l’Algérie.
L’Association malienne des expulsés dénonce « les conditions de rapatriements » des migrants. Elle demande au gouvernement de s’impliquer davantage pour faciliter le retour de ces migrants sur le territoire malien. En outre, l’AME salue la création de la Maison d’accueil des migrants à Bamako.
Ousmane Diarra Président de l’Association malienne des expulsés :