[1] fête sera un débat national et international. AMDH-Mali, de la Mauritanie, Amnesty International et d’autres organisations animeront des panels”, a souligné Ousmane Diarra, président de l’AME. Et de préciser que les débats porteront notamment sur le rôle des syndicats et de la société civile dans la gestion de la migration au Mali, la mobilité dans un contexte d’insécurité, la migration et la gestion des ressources naturelles en Afrique, la coopération Nord-Sud : processus de La Valette, l’Accord de Cotonou, le Processus de Rabat et la liberté de circulation et intégration en Afrique de l’Ouest.
Parlant des activités, M. Diarra a affirmé que depuis sa création, en 1996, l’AME accueille chaque mois au moins 50 migrants expulsés. “On les accompagne financièrement et moralement et on travaille pour leur insertion dans la société”, a-t-il ajouté.
Au sortir des deux jours de travaux, les participants feront une déclaration pour mieux défendre les migrants où qu’ils soient.
Le président de l’AME a révélé la visite d’un émissaire européen à Bamako le 10 novembre prochain pour négocier avec le président de la République la signature de l’Accord d’admission. Farouchement opposée à la signature de cet accord par le Mali, l’AME projette une grande mobilisation de contestation à l’aéroport contre l’arrivée de l’hôte d’IBK.
“Nous allons mobiliser la population pour manifester notre refus de cet accord. ATT a refusé de le signer. Nous allons dire à IBK de ne pas le signer”, a annoncé M. Diarra. Selon lui, cet accord va permettre au pays européens d’expulser tous les migrants légalement. Il a révélé que l’Allemagne est sur le point d’expulser cette année 400 Maliens qui ne répondent pas aux critères du pays et veut négocier le retour d’autres qui respectent toutes les exigences.
“Si le Mali avait signé cet accord, l’Allemagne pouvait expulser tous ceux-ci sans problème”, a expliqué le président de l’AME.
Maliki Diallo
Source : L’Indicateur du Renouveau