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Migration subsaharienne : LE DIFFICILE CAS DU MALI

source : L’ESSOR : http://www.essor.ml/actualite/artic...

L’impact du printemps arabe sur la migration dans la bande saharienne a fait l’objet d’une conférence-débat organisée samedi par le GRAMI (Groupe de réflexion et d’action sur les migrations internationales) et ses partenaires, dont le Centre Djoliba où s’est déroulée la rencontre.

jeudi 8 mars 2012, par Bandé Moussa Sissoko

Axée sur le thème des "conséquences des révolutions arabes sur les migrations subsahariennes : cas du Mali", la conférence était animée par NTamag Romeo, président de GRAMI et Oumar Sidibé, membre de l’AME (Association malienne des expulsés). Les deux conférenciers qui ont visité des camps de refugiés en Afrique du Nord, ont évoqué leurs expériences dans le domaine de la gestion des flux migratoire. 2011, a rappelé Oumar Sidibé, a été une année particulière en Afrique avec la crise tunisienne qui a servi de détonateur au "Printemps arabe". Un mouvement qui a entraîné la chute des régimes de Zine Abidine Ben Ali, Hosni Moubarak et Mouammar Kadhafi. Ce mouvement de protestation a secoué à des degrés moindres d’autres pays comme le Maroc et l’Algérie. Les combats en Libye et la disparition du dirigeant libyen ont conduit un grand nombre de combattants, dont des mercenaires à refluer vers notre pays. Avant leur retour au Mali, certains ont transité dans des camps de refugiés en Egypte, a expliqué Oumar Sidibé. "Le rapatriement des ressortissants subsahariens a été difficile. Il y avait 32 nationalités dans les camps. On notait une absence de structure adéquate, d’où des difficultés", a-t-il précisé. Les conférenciers ont souligné la nécessité de mener une campagne de plaidoyer en faveur de ces migrants. Cependant, "le cas du Mali est préoccupant. Des ressortissants d’autres pays se sont joints aux groupes de migrants maliens", a signalé NTamag Romeo. Le directeur du Centre Djoliba, Jean de Dieu Dakouo, et les conférenciers ont expliqué à l’assistance, les activités menées par le Groupe de réflexion et d’action sur les migrations internationales en faveur des refugiés et d’autres migrants. Après les exposés, des intervenants ont donné leur avis sur les actions de GRAMI dans la gestion de la migration. L’ancien ministre Younouss Hamèye Dicko a ainsi déploré la présence dans notre pays de « personnes armées » et de « misérables » (expulsés venus de Libye) Amadou Waïgalo, responsable de programme au CIGEM (Centre d’intervention et de gestion des migrants) a donné des larges informations sur l’assistance qu’apporte l’Etat malien aux migrants. Il a annoncé que le gouvernement avait entrepris de mettre en place une politique nationale de l’immigration.

vendredi 9 mars 2012

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