Association Malienne des Expulsés

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Violations des droits humains en Angola : Ce que l’AME et ses partenaires reprochent à l’Etat Angolais

Une dizaine d’organisations des droits humains exigent des autorités angolaises le respect des principes d’égalité en dignité et de non-discrimination pour mettre fin aux graves violations perpétrées sur fond de stigmatisation à l’encontre des populations ouest-africaines immigrées en Angola.

source : http://malijet.com/actualite_intern...

Dans un communiqué conjoint, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), l’Association malienne des droits de l’Homme (AMDH), l’Association mauritanienne des droits de l’Homme (AMDH), l’Association malienne des expulsés (AME), Amnesty International/Mali (AI/Mali), la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’Homme et du citoyen (OGDH), l’Organisation nationale des droits de l’Homme (ONDH ), la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) ont dénoncé les graves violations des droits humains des milliers de ressortissants africains en Angola.

Les organisations indiquent que les forces de l’ordre angolaises procèdent depuis quelques jours à des arrestations et détentions arbitraires, des traitements cruels et inhumains sur plusieurs ressortissants africains. Selon les défenseurs des droits humains, ces actes constituent une violation flagrante des droits universels de l’Homme.

Tout en condamnant ces actes, les organisations exhortent les autorités angolaises à faire cesser ces exactions, conformément aux instruments juridiques internationaux et régionaux des droits humains ratifiés par l’Etat angolais, et attirent l’attention des Etats africains dont sont originaires les migrants sur la gravité de la situation.

Les organisations recommandent au gouvernement angolais de mettre un terme aux pratiques d’arrestation et de détention arbitraire perpétrées par les forces de sécurité, fermer le camp de rétention pour migrants de Trinita où les conditions de vie constituent une violation de la dignité humaine, ouvrir des enquêtes sur les allégations de graves violations des droits humains tout en engageant des poursuites à l’encontre des responsables, élaborer une politique migratoire qui s’inscrive dans le cadre d’un Etat de droit et dans le respect du droit international et le respect de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Bréhima Sogoba

Source : L’Indicateur du Renouveau


Voir également
- http://www.visionguinee.info/2014/12/26/luanda-doit-mettre-fin-aux-arrestations-arbitraires-de-ressortissants-africains/
- http://guineenews.org/les-migrants-sont-traques-dans-des-conditions-cruelles-inhumaines-humiliantes-en-angola-selon-la-fidh/
(d’où sont tirées les photos de guinéens maltraités)

vendredi 9 janvier 2015

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