APA-Bamako (Mali) : Le président de l’Association malienne des expulsés (AME), Ousmane Diarra, a condamné dimanche l’arrestation suivie de l’expulsion de migrants subsahariens, qualifiant cette mesure de « décision inacceptable ».
« Avant tout nous dénonçons l’arrestation arbitraire de centaines de migrants subsahariens par (…) +La Deutsche Welle avec le soutien du ministère allemand des affaires étrangères anime ce mardi, un débat public sur le thème des migrations. Un panel riche pour des questions de fond dans la capitale malienne.
C’est le jour "J", ce mardi (15/11/2016), pour notre grand débat sur les migrations à Bamako ! Débat organisé dans le cadre du nouveau projet de la Deutsche Welle sur les migrations avec le soutien du ministère allemand des affaires étrangères. Le thème du débat est "Dilemme Migration : partir ou rester ? Les jeunes Africains en quête d’avenir " Ce mardi dans l’après-midi, vous aurez droit sur https://www.facebook.com/dw.francais à des extraits de ce débat public ! Cliquez ci-dessous pour écouter les explications de Dr. Dirke Köpp, la Directrice de la Rédaction.
L’Association malienne des expulsés (AME) en collaboration avec le Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) et Amnesty Internationale (Mali), a organisé une conférence de presse hier à la Maison de la presse pour manifester leur ras-le-bol sur l’accord de réadmission, qui doit être signé dans les tout-prochains jours à Bamako.
“Non aux accords de réadmission !” Tel était le mot d’ordre de la conférence de presse de l’AME et ses partenaires. Ils sont mobilisés pour que l’Union européenne n’impose pas au Mali la signature d’un accord de réadmission qui permettrait à l’Europe d’expulser les Maliens sans papier, sans demander l’accord du consulat malien dans la délivrance d’un laissez-passer et l’utilisation du laissez-passer européen.
Selon les organisateurs, il existe une divergence entre l’Union européenne et les Etats (…) +Ayele a 33 ans. Elle est caissière. Le 8 juin 2016, à 4 mois et demi de grossesse, elle rompt la poche des eaux au travail, en portant une pastèque sur le tapis de caisse. Les pompiers l’amènent immédiatement à l’hôpital. Pendant 5 jours, elle garde l’espoir de sauver son bébé mais un début d’infection oblige le corps médical à interrompre sa grossesse.
Son employeur, O’Marché Frais, est un supermarché de La Courneuve, spécialisé dans les dates limite de consommation. Les conditions de travail des caissières y sont particulièrement difficiles : vidéo-surveillance permanente, infantilisation par les responsables de caisse, isolement et pression au rendement.
Ayele a continué à travailler, malgré l’épuisement dû à ses conditions de travail, parce qu’elle avait besoin de son CDI pour que son enfant naisse dans un vrai logement.
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