Association Malienne des Expulsés

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Communications AME sur les naufrages des migrants en mer Méditerranée Avril Mai 2015

Depuis le drame du 18 Avril l’AME a été beaucoup sollicitée à travers des interviews, interventions en direct dans les plages d’informations, débats thématiques à la télé ORTM et TM2 ainsi que des reportages avec ARD Allemagne et sur les antennes de radio MIKADO de la MINUSMA à Bamako
Il faut signaler également notre conférence de Presse du 30 Avril et ses répercutions sur le Ministère des Maliens de l’Extérieur qui a aussitôt convoqué une autre conférence de presse le lundi 4 Avril pour partager avec la Presse les observations et recommandations spécifiques du Gouvernement. Le Président de l’AME avait été contacté par le Cabinet du Ministre pour solliciter la participation effective de l’AME à cet espace de communication gouvernemental.

Pour les informations complémentaires je vous indique quelques liens internet ci- dessous :

Pour les informations complémentaires je vous indique quelques liens
internet ci- dessous :

Sur le site d’informations maliweb.net :
http://www.maliweb.net/

La mort probable en Méditerranée de plus de 400 migrants qui tentaient
de rejoindre l’Italie depuis la Libye met, une nouvelle fois, en
lumière le pari parfois mortel que prennent des milliers de candidats
au départ. Au Mali, l’un des pays de départ de ces migrants, Alassane
Dicko, de l’Association malienne des expulsés, explique les
motivations de ceux qui risquent leur vie dans l’espoir d’un avenir
meilleur. Parmi les pays d’origine des migrants qui traversent la
Méditerranée, il y a le Mali. Selon l’Association malienne des
expulsés, au moins 5 à 600 Maliens tentent chaque an le voyage dans
des conditions abominables, espérant rejoindre clandestinement
l’Europe. Ils rejoignent les autres migrants d’Afrique subsaharienne
en Libye, où ils embarquent sur des bateaux surchargés et de mauvaise
qualité.

Le Magazine du 21 Avril 2015 : immigration, L’association malienne des
expulsés pointe du doigt les politiques européennes

http://www.studiotamani.org/index.p...

Plus de 1.700 migrants ont péri depuis le début de l’année, selon
l’OIM dans des naufrages en Méditerranée. Le dernier en date, s’est
déroulé il y a quelques jours Le bilan définitif fait état de huit
cents morts. Les ministres des affaires étrangères de l’Union
Européenne envisagent de renforcer les moyens de surveillance. Une
position dénoncée par l’association malienne des expulsés. Elle met en
cause les politiques européennes comme responsable de la dégradation
de la situation. Alassane Dicko, chargé de plaidoyer à l’association
malienne des expulsés au micro de Mahamane Almaimoune.

Le Grand Dialogue du 22 Avril 2015 : nouveaux drames de l’immigration,
que faut il faire ?

http://www.studiotamani.org/

Les tragédies de ces dernières semaines des migrants en méditerranée ;
c’est le sujet du Gand Dialogue de ce mercredi. Trois naufrages en
deux semaines avec des centaines et des centaines de victimes,
l’immigration clandestine semble entrer dans une nouvelle phase qui ne
devrait être acceptée ni par les pays fournisseurs de candidats à
cette épreuve inhumaine, ni par les pays européens ,objet de
l’obsession de ces jeunes aventuriers. Pourquoi le risque de périr ne
dissuade pas les jeunes en question ? Que font les pays dont sont
originaires ces migrants pour arrêter cette catastrophe ? Que fait
l’Europe pour réduire au minimum le risque de mourir en mer pour ces
jeunes à défaut de trouver une solution meilleure ? Y-a-t-il des
maliens parmi les victimes de ces dernières semaines ? Ce sont ces
questions et d’autres que nous allons soulever au cours du Grand
Dialogue d’aujourd’hui. Le Grand Dialogue qui reçoit comme invités :
BoulayeKeita, Conseiller Technique sur les questions migratoires au
Ministère des Maliens de l’extérieur ; Alassane Dicko Chargé du plaidoyer de l’Association Malienne des Expulsés ; Hamedy Diarra, Président du Haut Conseil des Maliens de France.


Des immigrés au milieu de la méditerranée
Le Magazine du 29 Avril 2015 : naufrage en méditerranée, L’ ÂME s’indigne

Cent cinquante six Maliens ont péri dans les derniers naufrages en méditerranée, selon le ministère des Maliens de l’extérieur. Ce chiffre suscite beaucoup de réactions au sein des organisations d’immigrés.
L’association malienne des expulsés (AME) demande au gouvernement des détails sur les circonstances de ce drame. Selon elle, le ministre en charge de la question devrait être interpellé.
Ousmane Diarra, président de l’AME, au micro de Mahamane Almaimoune.

Maliactu 24 avril
Mali : « Beaucoup de maliens » dans l’hécatombe de la Méditerranée
http://maliactu.net/mali-beaucoup-de-maliens-dans-lhecatombe-de-la-mediterranee

Un nombre important de maliens ont laissé la vie en mer en tentant de traverser cette année la Méditerranée pour rejoindre les côtes européennes.

« Beaucoup de maliens » figurent parmi les plus de 1600 morts de la mer jusque-là enregistrées par les organisations humanitaires en 2015, a estimé, sur Wadr (West Africa Democracy Radio), Alassane Dicko, chargé de plaidoyer à l’Association Malienne des expulsés.

Ces derniers jours, la question de l’immigration clandestine occupe les grands débats à travers le monde. Et pour cause, en une semaine, environ 1200 personnes ont trouvé la mort dans le naufrage de leurs embarcations en tentant de traverser la Méditerranée.

Après le dernier naufrage qui a fait pas moins de 800 morts, les organisations de défense des droits de l’homme, notamment la FIDH, dénoncent ce qu’elles appellent « la honte de l’Europe ».

« Ces morts ne sont pas inévitables et la responsabilité ne peut pas être placée sur les passeurs sans scrupules », estime la FIDH qui pointe particulièrement du doigt la sécurisation à outrance des frontières européennes poussant les migrants, très souvent des refugiés, à tenter l’aventure meurtrière de la voie maritime.

S’attaquer aux causes de l’émigration des jeunes

Concernant le cas du Mali, Alassane Dicko pense que la sensibilisation est certes nécessaire mais il faut également et surtout, selon lui, remédier aux causes profondes du départ de nos compatriotes. Les pouvoirs publics doivent se remettre en question.

« Les responsabilités se situent à des niveaux de décisions politiques. La sensibilisation oui mais la sensibilisation n’est pas le pain qu’on donne. Il y a 20 ans, cette mer ne tuait pas autant qu’aujourd’hui. Alors, pourquoi aujourd’hui elle tue ? Il y a cette question qu’il faut aussi se poser. Nos premières attentes, c’est le développement de nos régions et l’appui à nos collectivités pour que les gens puissent réaliser chez soi », a-t-il affirmé.

Au Mali, un pays où l’émigration est ancrée dans la culture, le gouvernement a réagi dans un communiqué passé presque inaperçu dans lequel le Ministre des Maliens de l’Extérieur s’est dit « très préoccupé » par la situation.

Le ministre, le Dr Abdramane Sylla, a dans le même communiqué, lancé « un appel pressant » à nos compatriotes tentés par l’aventure meurtrière « d’y renoncer ».

Hormis ce communiqué, le drame, en terme de réactions des décideurs maliens, est vécu comme un non événement, donnant ainsi l’impression de ne pas s’intéresser suffisamment à la tragédie qui concerne pourtant nombre de leurs citoyens.

Des dizaines de jeunes Maliens sont morts dans la méditerranée en fuyant un pays incapable même de les rendre dernier hommage #Mali

« Indignons-nous et agissons ! »

C’est le cri de cœur de Moussa Mara, un plaidoyer pour arrêter l’hécatombe. « Il est criminel de rester les bras croisés » face aux multiples drames auxquels nous assistons, écrit l’ancien premier ministre dans un article publié sur son site. « De part et d’autre de la méditerranée », tout le monde doit agir. Cependant, il insiste sur les actions nationales et africaines à entreprendre pour endiguer le fléau.

Pour ce faire, la sensibilisation, par la « saine information » qui doit faire ressortir « ces chocs et ces traumatismes », demeure incontournable pour dissuader les futurs candidats à rester chez eux. Mais cela ne suffit toutefois pas selon Moussa Mara qui relève une part de responsabilité de certains maliens de la diaspora qui véhiculent, par leurs actions dans le pays, une vision erronée de la réalité des conditions de l’immigrant.

« Plutôt que d’abonner toute sa famille chez le boutiquier du village pour les besoins de consommation, il faut encourager ses jeunes frères et jeunes sœurs à entamer du petit commerce, se former dans des métiers porteurs… », préconise-t-il

Pour Mara, il est indispensable que les autorités sévissent, en outre, contre les acteurs, souvent « infiltrés dans le dispositif étatique », de l’émigration clandestine ainsi que ceux qui l’encouragent.

mercredi 6 mai 2015

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