Plusieurs participants ont parlé des conditions actuelles dans ces sites qui manquent d’organisation, de logements surs, et d’assainissement, malgré le grand travail du ministère de la santé et du développement sociale et l’implication de la Croix Rouge, ainsi que d’autres organisations. Plus que l’aide humanitaire et la distribution des vivres, les personnes déplacées ont parlé de leur besoin d’appui pour trouver une activité lucrative en attendant leur retour dans leurs milieux d’origines.
Ils ont parlé de leur expérience dans les conflits, souvent témoignant de la violence qu’ils ont souffert, ainsi que leur expérience sur la route et les difficultés auxquelles ils font face dans les sites à Bamako. Ces témoignages ont mené a des réflexions sur les pistes de cohésion sociale et d’apaisement des tensions entre les communautés victimes de conflit et aussi de souligner les besoins de personnes déplacées. Les participants ont proposé l’instauration du dialogue entre les communautés, le pardon, et la réconciliation, mais en soulignant que rien de tout cela ne serait possible sans une justice forte, impartiale et indépendante.
L’AME continuera à s’engager auprès des personnes déplacées pour faire entendre leurs voix et perspectives, dans le but d’assurer le respect des droits et de promouvoir la cohésion sociale.
- Assemblées citoyennes dans les sites de Niamana, Sogoniko et de Sénou dans le cadre du projet pilote « Jeunesse active en contexte de crise », composante « SOS vulnérabilité », avec le soutien de Dalida, à travers la Fédération Action Aid International/ “Citizen assemblies” in the sites of Niamana, Sogoniko and Sénou as part of the pilot project “Jeunesse active en contexte de crise,” funded by Dalida through the Action Aid International Federation.