Moussa a été accueilli à son arrivée par l’Association Malienne des Expulsés (AME), une organisation qui se consacre à l’accueil, à l’accompagnement et à la prise en charge des migrants. Depuis, AME poursuit son travail d’assistance humanitaire en faveur de Moussa, conformément à ses missions.
Selon les informations fournies, Moussa a été expulsé de France pour des raisons non précisées. Cependant, il est possible que cela soit lié à des problèmes de régularisation de sa situation migratoire ou à d’autres motifs administratifs. Il est important de noter que l’expulsion de personnes de leur pays d’origine peut être un sujet complexe et délicat, impliquant souvent des questions d’identité, de nationalité et de droits fondamentaux.
L’expulsion de Moussa a suscité une vive émotion dans la communauté malienne et internationale. Les organisations défense des droits de l’homme et des migrants à l’instar de l’AME ont dénoncé cette décision comme une violation des droits fondamentaux des personnes et ont exigé une réponse claire et transparente du gouvernement français.
Lors d’un point de presse en cours d’organisation ce vendredi 5 juillet 2024 au bureau de l’AME, Moussa sera présent et les médias locaux et internationaux seront conviés pour se renseigner sur les circonstances de son expulsion et les suites qu’il donnera. Cette manifestation médiatique vise à sensibiliser l’opinion publique aux enjeux migratoires et aux défis que pose l’accueil des migrants dans les pays développés.
En résumé, l’expulsion de Moussa est un cas qui soulève nombre de questions sur les politiques migratoires et les droits des migrants et sur l’arrivée probable de l’extrême droite au pouvoir en France et en Europe de façon générale. L’AME continue d’apporter son soutien à Moussa et aux autres personnes vulnérables qui sont victimes d’expulsions illégales ou arbitraires.
Moussa a une histoire particulière. « Arrivé en France avant ses 10 ans, il a été scolarisé à Montreuil qu’il n’a jamais quitté. Il y a sa famille, ses amis, ses loisirs, son travail.
Depuis sa majorité, il a effectué avec l’aide de sa famille de nombreuses démarches pour régulariser sa situation, qui ont toutes été laissées pour compte. Finalement, en 2022, le Tribunal Administratif de Paris a demandé à la Préfecture de lui délivrer une autorisation de séjour : la Préfecture n’a jamais appliqué cette décision, ce qui a entraîné la rupture de son contrat de travail.
Moussa a toujours mené des activités bénévoles dans plusieurs associations de Montreuil.
Au En Gare, où il habitait depuis presque 8 mois, il était responsable du Bataillon Solidarité : il était chargé de coordonner les maraudes du vendredi soir, les liens avec les habitants et leur suivi administratif. En garde à vue, il était plus préoccupé par le sort des habitants plus précaires que lui, que par le sien.
Moussa n’a rien à faire dans un Centre de Rétention et encore moins au pays : il a sa vie ici depuis 20 ans ! Son pays, c’est Montreuil. »